Vinyasa et déjeuner à Desa Seni - Ballade en bord de mer - coucher de soleil
Il pleut toujours autant. Je pars vers 9 h 45 de l'hôtel et trouve facilement un taxi sur la route principale à une centaine de mettre de l'hôtel, pour aller faire la séance de Vinyasa de 10 h 15 à Desa Seni. J'arrive dans les premiers. Ce jour là, contrairement à ce qui était noté sur le planning online, ce n'est pas Carlotta mais Brend qui donne le cours. Il est déjà là, vêtu d'un simple short exposant son magnifique corps de yogi en posture méditation, emplit d'une attitude de compléte sérénité, un demi sourire aux lèvres.
Le plancher de bois sous le chapiteau se remplit vite. Nous sommes même obligés de décaler nos tapis pour les retardataires qui arrivent après le Om et le sutra. La majorité des personnes sont anglophones mais il y a trois russes. Il n'y a que trois autres hommes parmi les participants.
Brend commence par nous souhaiter un joyeux Noël. Je réalise que c'est le jour de Noël et que je suis là au milieu d'une jungle de végétation à commencer une séance de Vinyasa à Bali dans l'humidité et la chaleur équatoriale. C'est magique.
La séance commence par une 10aine de minutes de méditation, puis Brend nous fait un sermon sur la gratitude, la compassion, l'ouverture du coeur. La séance se déroule bien, elle est assez intense. Brend nous fait faire une série d'appuis à quatre pattes avec de nombreux levés de jambe et parfois, une jambe et un bras et nous fait tenir les postures assez longtemps. Il continue en parallèle de nous parler de gratitude, d'ouverture du coeur et de compassion en associant ces vertus aux postures qui les suggèrent.
Il y a toute une série de variations sur la posture du guerrier et des salutations au soleil en restant à genoux et en se cambrant en arrière. Les cuisses sont mises à rude épreuves pendant cette séance. Plusieurs participants ont du mal à tenir les postures ou les équilibres. La musique est douce et inspire la sérénité. Je reconnais un de mes morceaux préférés d'Anoushka Shankar, moment grisant.
Brend est très présent et passe corriger les participants. Il peut se le permettre nous sommes très peu nombreux. Une vingtaine de personne, peut être trente. Le petit chapiteau de bois ne peut en abriter plus de toute façon. Il prend soin de nous nommer chaque posture en sanscrit après nous les avoir fait prendre en nous les expliquant en anglais. Je trouve le principe très intéressant, ça rattache le Vinyasa flow qui peut parfois ressembler à de la gym en musique aux origines profondes du Yoga. Le message transmis est le suivant : "vous êtes bien en train de faire du Yoga en ce moment, même si ça peut sembler être de la gym New Age..."
Je me fait corriger mes torsions à plusieurs reprises. Je réalise qu'il n'est pas nécessaire de descendre trop bas dans Trikonasana car ça limite la torsion. Mieux vaut privilégier la torsion aux dépends de l'étirement du dos et des jambes.
A la fin de la séance, il est midi. Je décide de déjeuner au Desa Seni. Je me balade dans les jardins avec mon parapluie blanc estampillé Mini Mart à la recherche du restaurant. J'emprunte les chemins faits de petites dalles de granit disjointes qui sillonnent les jardins. Avec mon parapluie blanc, ma tenue asiatique, la vision des dalles de pierre mouillées perdues dans le vert tendre de l'herbe gorgée d'eau 'ai l'impression d'être au Japon. Le restaurant est à l'image du reste du centre, savamment et joliment décoré. Je bois mon jus rituel qui succède à ma séance de Yoga.
J'en bois deux en fait. Un jus vert, pour nettoyer et un rouge plus sucré pour booster l'organisme. La séance de Vinyasa a été intense.
Je mange ensuite un curieux rouleau de printemps roulé dans de larges feuilles et une salade de thon.
L'après midi, le temps se dégage. J'en profite pour aller faire une balade en bord de mer. Consternation ! Le bord de mer est très moche. Les plages sont très polluées, le sable est maculé de dechets divers, sacs en plastiques, bouteilles et autres détritus émanant des restaurants et des bars qui bordent l'océan. Les bâtiments donnant sur la mer sont hideux quand ils ne sont pas tout simplement en travaux.
Les gens ici ont une conception du bord de mer très différentes des européens. Ils ne sont pas en maillot de bain. Ils ne se baignent pas. Ils sont le plus souvent debout une canette de soda ou de bière à la main. Il y a beaucoup de chiens sur la plage. La plupart semblent être des chiens errant.
Je marche de Canggu en direction de Kuta pendant une bonne demi-heure. Il est 6 heures et demi. La plupart des gens sont venus admirer le coucher du soleil.
Je vois le soleil se coucher sur l'océan. C'est la seule belle image que je garde de cette balade en bord de mer avec celle de ces trois surfers dont une jeune fille très longiligne, se battant patiemment contre les vagues en contre-jour du soleil couchant. A Bali, en décembre, le soleil se couche entre 7 heures et sept heure et demi.
Il pleut toujours autant. Je pars vers 9 h 45 de l'hôtel et trouve facilement un taxi sur la route principale à une centaine de mettre de l'hôtel, pour aller faire la séance de Vinyasa de 10 h 15 à Desa Seni. J'arrive dans les premiers. Ce jour là, contrairement à ce qui était noté sur le planning online, ce n'est pas Carlotta mais Brend qui donne le cours. Il est déjà là, vêtu d'un simple short exposant son magnifique corps de yogi en posture méditation, emplit d'une attitude de compléte sérénité, un demi sourire aux lèvres.
Le plancher de bois sous le chapiteau se remplit vite. Nous sommes même obligés de décaler nos tapis pour les retardataires qui arrivent après le Om et le sutra. La majorité des personnes sont anglophones mais il y a trois russes. Il n'y a que trois autres hommes parmi les participants.
Brend commence par nous souhaiter un joyeux Noël. Je réalise que c'est le jour de Noël et que je suis là au milieu d'une jungle de végétation à commencer une séance de Vinyasa à Bali dans l'humidité et la chaleur équatoriale. C'est magique.
La séance commence par une 10aine de minutes de méditation, puis Brend nous fait un sermon sur la gratitude, la compassion, l'ouverture du coeur. La séance se déroule bien, elle est assez intense. Brend nous fait faire une série d'appuis à quatre pattes avec de nombreux levés de jambe et parfois, une jambe et un bras et nous fait tenir les postures assez longtemps. Il continue en parallèle de nous parler de gratitude, d'ouverture du coeur et de compassion en associant ces vertus aux postures qui les suggèrent.
Il y a toute une série de variations sur la posture du guerrier et des salutations au soleil en restant à genoux et en se cambrant en arrière. Les cuisses sont mises à rude épreuves pendant cette séance. Plusieurs participants ont du mal à tenir les postures ou les équilibres. La musique est douce et inspire la sérénité. Je reconnais un de mes morceaux préférés d'Anoushka Shankar, moment grisant.
Brend est très présent et passe corriger les participants. Il peut se le permettre nous sommes très peu nombreux. Une vingtaine de personne, peut être trente. Le petit chapiteau de bois ne peut en abriter plus de toute façon. Il prend soin de nous nommer chaque posture en sanscrit après nous les avoir fait prendre en nous les expliquant en anglais. Je trouve le principe très intéressant, ça rattache le Vinyasa flow qui peut parfois ressembler à de la gym en musique aux origines profondes du Yoga. Le message transmis est le suivant : "vous êtes bien en train de faire du Yoga en ce moment, même si ça peut sembler être de la gym New Age..."
Je me fait corriger mes torsions à plusieurs reprises. Je réalise qu'il n'est pas nécessaire de descendre trop bas dans Trikonasana car ça limite la torsion. Mieux vaut privilégier la torsion aux dépends de l'étirement du dos et des jambes.
A la fin de la séance, il est midi. Je décide de déjeuner au Desa Seni. Je me balade dans les jardins avec mon parapluie blanc estampillé Mini Mart à la recherche du restaurant. J'emprunte les chemins faits de petites dalles de granit disjointes qui sillonnent les jardins. Avec mon parapluie blanc, ma tenue asiatique, la vision des dalles de pierre mouillées perdues dans le vert tendre de l'herbe gorgée d'eau 'ai l'impression d'être au Japon. Le restaurant est à l'image du reste du centre, savamment et joliment décoré. Je bois mon jus rituel qui succède à ma séance de Yoga.
J'en bois deux en fait. Un jus vert, pour nettoyer et un rouge plus sucré pour booster l'organisme. La séance de Vinyasa a été intense.
Je mange ensuite un curieux rouleau de printemps roulé dans de larges feuilles et une salade de thon.
L'après midi, le temps se dégage. J'en profite pour aller faire une balade en bord de mer. Consternation ! Le bord de mer est très moche. Les plages sont très polluées, le sable est maculé de dechets divers, sacs en plastiques, bouteilles et autres détritus émanant des restaurants et des bars qui bordent l'océan. Les bâtiments donnant sur la mer sont hideux quand ils ne sont pas tout simplement en travaux.
Les gens ici ont une conception du bord de mer très différentes des européens. Ils ne sont pas en maillot de bain. Ils ne se baignent pas. Ils sont le plus souvent debout une canette de soda ou de bière à la main. Il y a beaucoup de chiens sur la plage. La plupart semblent être des chiens errant.
Je marche de Canggu en direction de Kuta pendant une bonne demi-heure. Il est 6 heures et demi. La plupart des gens sont venus admirer le coucher du soleil.
Je vois le soleil se coucher sur l'océan. C'est la seule belle image que je garde de cette balade en bord de mer avec celle de ces trois surfers dont une jeune fille très longiligne, se battant patiemment contre les vagues en contre-jour du soleil couchant. A Bali, en décembre, le soleil se couche entre 7 heures et sept heure et demi.
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