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Montréal - Quartier des Spectacles

jeudi, août 23, 2012


I knew that travel sketches were almost an artistic domain, but I discovered recently that many people regularly draw the cities where they live. I often do it myself and am surprised to see how many people share this habit. There is even a website dedicated to this passion.
I wanted to take advantage of the summer to draw outside and started to draw sketches of Montreal.
I thought about rules to guide my
sketching activity in order to give my work a consistancy.
1 - I wanted to focus on big spaces so as to be challenged by the perspective and my sketches to be really "urban".
2 - I wanted to take several views of the same place as if I wanted the people that will see the sketches to become familiar with the place.
So, I decided to start this work with the "Quartier des spectacles" because there is a lot of space, and a lot of possibilities of beautiful sceneries.

I also tried several technical approaches, pencil, black marker, color markers, etc.

Introduction

J'ai démarré ce blog en 2006. Je m'étais remis à dessiner, dessiner ma vie, les lieux que je fréquentais et les personnes que je croisais...
Comme beaucoup d'artiste j'ai souvent été en quête d'inspiration. C'est souvent assez douloureux, vous avez une très forte envie de créer, mais vous ne savez pas quoi...
En 2006 l'inspiration était au rendez-vous, j'avais un carnet et je dessinais au fil du temps, images inspirantes trouvées dans des magazines, lieux que je fréquentais, personnes que je croisais ou je côtoyais. Pour ça, j'avais toujours admiré les impressionnistes et en particulier Van Gogh et Toulouse Lautrec. Ils dessinaient comme on prend des photos. C'était parfois maladroit, mais justement, plein de spontanéité, de fraîcheur. On sentait qu'ils avaient été pris par une impulsion créatrice soudaine et qu'il s'était mis instantanément devant une feuille de papier, une planche en carton ou une toile. Je pense en particulier à la chambre d'Arles ou à la paire de chaussure pour Van Gogh, et à la plupart des esquisses de personnages pour Toulouse Lautrec.
En tout cas, je dessinais tout ce qui me passait sous la main ou devant les yeux d'intéressant... Le carnet devenait un journal illustré, sans texte, les images se suffisant à elles mêmes. D'ailleurs en revoyant ces images 6 ans plus tard, je me rend compte à quel point elles ont un pouvoir évocateur...
Ensuite, j'ai eu envie de publier cela sur le Net, et comme ce carnet était comme un carnet de voyage j'ai créé ce blog et je l'ai appelé travel-sketches.
A l'époque déjà je m'étais fait la réflexion, on peut faire des dessins quand on voyage dans un carnet ce qui en fait un carnet de voyage, mais souvent on continue à dessiner dans le carnet même rentré chez soi. Est ce pour autant toujours un carnet de voyage ?
J'ai envie de dire oui et d'aller plus loin en paraphrasant Mc Luhan : le message c'est le média. Voir sa vie au travers d'un carnet de voyage c'est voyager tout le temps même en restant chez soi !

Depuis 2006 il y a eu pas mal de mouvement dans ma vie, intense période de travail, déménagement à Montréal. le dessin le carnet et le blog ont été mis en sourdine.
Je continuais à dessiner de temps en temps, un dessin par ci par là.
Je me suis remis au dessin sérieusement en 2011. Je préparais une exposition sur les corps de danseurs qui est d'ailleurs toujours d'actualité.
Cette année, 2012, je suis parti en Louisiane en voiture. Nous avons traversé en grande partie des Etats Unis du nord au sud : de Moncton à Lafayette. Ce voyage a réactivé mon envie de carnets de voyages.
Au retour de Louisiane, je me suis renseigné sur les carnets de voyages.
Je me suis aperçu, entre autre, que les carnets ou esquisses de voyage sont presque devenu un genre artistique à part entière. Internet comme toujours, et c'est sa magie offre une multitude d'occasions d'aller visionner les carnets de voyages d'artistes, qu'ils soient officiellement estampillés carnettistes comme Stéphanie Ledoux, Evelyne Locicero, Sophie Ladame, Titouan Lamazou,  ou qu'ils fassent ça parallèlement à une autre activité professionnelle comme S. Garner, professeur de dessin, Laure Dorin, graphiste, Elias Messinas, architecte .
En faisant ces recherches, j'ai découvert également que beaucoup de monde dessine aussi les lieux dans lesquels ils vivent. J'ai été surpris de constater le nombre de personnes qui s'adonne à cette activité, et il y a même un site Internet  où publier les dessins.
Comme à mon retour de voyage l'été n'était pas fini et que j'avais encore envie d'en profiter, j'ai décidé d'attendre les temps froids pour mon carnet de voyage américain, puisque je le dessinerai de toute façon d'après photos et de travailler mon dessin plein air à Montréal. Je suis donc devenu un Urban Sketcher Montréalais (je me suis seulement inscrit dans le groupe Flickr pour l'instant...) 

2 - Le quartier des spectacles - élaboration d'une démarche

J'ai choisi de faire mes premières esquisses de Montréal dans le quartier des spectacles. Ceci pour deux raisons.

  • D'abord, ce quartier de Montréal est en fête perpétuelle de mai à septembre, donc autant dessiner tout en profitant de l'ambiance, des spectacles et autres performances.
  • Ensuite, l'architecture urbaine de ce quartier, avec, la place des arts, la place des festivals, le musée d'art contemporain de Montréal ou MAC, m'a toujours fasciné.

-- J'ai donc commencé le samedi 18 août 2012 par cette esquisse :

sketch of place des arts, Montreal - dessin de la place des arts, montréal
Je suis assis au milieu de la place des festivals, face au MAC. On voit l'UQUAM et l'entrée de la station place des arts de la rue Jeane Mance.
J'étais en en proie à plusieurs questions.
Quel média utiliser ? crayons, feutres, aquarelle ? noir et blanc ou couleur ?


Pour l'instant j'ai décidé de m'en tenir au crayon graphite.
J'ai aimé le résultat, mais je trouvais que l'espace de cette place n'était pas assez suggéré dans cette vue. Par contre, j'aime le bâtiment de l'UQAM et celui qui se découpe sur l'horizon avec leurs courbes, j'aime la station de métro avec sa verrière, et surtout le mur avec le dessin à moitié masqué par les arbres. C'est la partie que j'ai la mieux réussie.
j'ai trouvé l'idée des personnages en silhouette sur des dessins visionnés sur Internet et je l'ai trouvé excellente. Les personnages meublent le paysage, lui donne un rythme, une vie, et sont aussi très importants pour la perspective et la suggestion de l'espace. Mais faire les détails encombrerait le dessin. La silhouette dans ce sens est parfaite.
Donc je repars après cette esquisse sur la question de suggestion de l'espace. Puis l'envie d'essayer d'autres média que le crayon, et aussi de tenter la couleur.

-- Lundi 20 août je récidive.

cette fois-ci je suis assis face à la place des arts au milieu de la rue Sainte Catherine sur un des bancs mobiles. D'ailleurs, j'ai eu de la chance, le lendemain, il avait été retiré pour placer le grand écran de cinéma pour le festival des films du monde.
Autant la place des festivals me fascine par l'espace, la magie des fontaines et le rythme graphique des grilles d'écoulement de l'eau qui suggère l'espace et la pente de cette place, autant la place des arts me fascine par l'architecture :
les réverbères tordus, les jeux d'eaux qui longent le MAC, les gradins convexes, les colonnes de la salle Wilfried Pelletier, Les monolithes monstrueux du toit du théâtre Maisonneuve, les bandes géométriques sur le sol, la disposition diagonale des bancs publics, le demi cercle incliné du toit du patio, le bassin aux pyramides... Que de trouvailles concentrées en un seul endroit. Quelle source d'inspiration pour un Urban Sketcher.

J'ai aimé le résultat de cette esquisse. Cependant, il me restait la question de la couleur, l'envie de sortir du graphite, la frustration de ne pas avoir eu plus d'espace de papier pour la porte d'entrée des salles de spectacles, et la vue sur le MAC.
Frustration aussi de ne pas avoir pu détailler les colonnes de la salle Wilfried Pelletier.


-- Mardi 21 août

Je retourne place des festivals avec pour objectif de mieux suggérer l'espace. Je suis fasciné par le bloc des buildings en arrière plan. Je commence le dessin sans gérer l'espace, comme le font d'ailleurs beaucoup de sketchers. Résultat, je n'ai qu'un petit bout de la place, le fond... Cependant, je suis content, j'ai enfin osé le feutre, j'ai une vue détaillée des buildings, et j'aime le travail graphique réalisé sur la signalisation urbaine et le marquage au sol. ça donne un côté très urbain au dessin. Dommage que j'ai oublié de mettre quelques personnages. Avec son côté sombre dû au noir et blanc, le paysage urbain, sans aucun personnage a un petit côté désespéré.

-- Mercredi 22 août

Je continue dans la foulée par une deuxième vue de la place des arts. cette vue fut motivée par des considérations bassement matérielles. j'avais faim et je suis allé manger à Eggspectation. J'aurais aimé redessiner depuis le banc mais les employés de la ville de Montréal l'ont retiré presque devant mes yeux. Alors je regrettais d'autant moins de faire une vue similaire depuis Eggspectation. cette fois ci j'ose la couleur. Quelques traits de feutres stabilo à pointe fine. j'aime l'effet produit. ça focalise le regard sur certains points cruciaux, ça mets du relief et de la profondeur. j'ai aussi mis en place une autre idée vue dans d'autres croquis trouvés sur le Net : occuper l'espace vide laissé par le ciel avec un dessin agrandi de certains détails : ici, les colonnes du bassin du MAC, les colonnes de la salle Wilfried Pelletier, les drapeaux placés sur le premier toit du théâtre Maisonneuve pour l'occasion du festival des films du monde.

-- Jeudi 23 août


L'objectif était toujours de suggérer l'espace de cette place.

Parallèlement à ces dessins, je continuais à explorer le Net en quête d'idées, de travaux similaires. ça m'a permis de préciser ce que je voulais faire.
Je que je n'aime pas à la vue de certaines oeuvres, c'est que, même si le traitement est magnifique souvent, le dessin ne situe pas le bâtiment, la partie du bâtiment ou du pâté de maison dans son contexte.
On est comme perdu, désorienté, on voit un bout de maison de rue, mais aucune idée de la situation de cet endroit par rapport au contexte.
Bien sûr, cette impression oblige davantage à se concentrer sur le traitement, sur le côté pictural, graphique du dessin.
Face à ce constat, je me rends compte que je ne suis pas dans cette démarche. Au contraire, je veux situer l'endroit dans son contexte. Quitte à être obligé de faire plusieurs esquisses du même endroit. Je veux faire voyager mon spectateur, je veux qu'il se promène, je veux que mes dessins le familiarise avec l'endroit. Peut être au point de lui donner l'impression qu'il s'y est déjà rendu.
Je veux qu'il y ait une dimension géographique dans le sens où je veux que le dessin soit compris. je veux que le spectateur puisse mentalement se promener sur le dessin.
Souvent je vois des oeuvres très jolies, mais il y a des éléments graphiques du dessin qui, bien qu'esthétiquement réussis, forme, courbes, couleurs, traitement du média, n'offrent aucune compréhension utile du lieu...
je ne suis pas dans cette démarche
Dans cette esquisse de la place des festivals, je suis déjà dans ma démarche géographique. Frustré par tous les essai parcellaires précédents, je décide de m'offrir cette fois ci, une vision panoramique.
Alors, ce jour là je me suis posté au Starbuck de la rue Sainte Catherine qui offre une vue magnifique sur la place des festivals. Je me lâche.
je me lâche sur les couleurs, les média : feutres pointes fines, feutres brosse, aquarelle. (je m'étais approvisionné le jour même chez Deserres, avec une boîte super pratique pour ranger les crayons et autres accessoires dans plusieurs compartiments)
Je me lâche sur la perspective : lignes verticales inclinées suggérant une vision grand angle.

Le résultat est surprenant, moderne, très urbain. Je me suis surpris moi même par mon audace... Il y a eu beaucoup de travail pour donner une cohérence à cet assemblage hétéroclite. Travail sur l'harmonisation des couleurs, sur les ombres au sols. C'était intéressant, je modifiais touche par touche jusqu'à que le tout se tienne... jusqu'à que le tout saute aux yeux. Quand j'ai enfin eu cette sensation, ça voulait dire que le dessin était fini.
A noter que les ombres au sol sont complètement fausses par rapport à la réalité et physiquement incohérentes, mais que c'est grâce à elles que le dessin "se tient"...

J'aime la perspective de la rue Jeanne Mance qui monte et qu'on voit jusqu'à l'horizon. par contre je reste encore sur ma faim concernant la suggestion de l'espace de la place des festivals.

-- Vendredi 24 août

Pas grand chose à dire. je voulais dessiner la structure métallique qui sert de portail aux salles de spectacles. (j'avais pas eu assez de papier lors d'une esquisse précédente...)

Il y a aussi dans cette esquisse la velléité de prendre de la hauteur pour comprendre la structure du lieu. Comment les éléments sont ils agencés, en fait ? On sent qu'il y a une cohérence ordonnatrice du lieu, mais on n'est pas capable de la comprendre...
Concernant le rendu, on est dans du très classique, de l'illustration de base en noir et blanc, genre BD américaine des années 50 ou manga. Peut être que j'ai voulu compenser mes extravagances de la veille.

et puis c'est à partir de ce jour là qu'après mes séances de dessin j'allais finir la soirée chez Indigo. Un expresso ou deux, feuilletage de livre sur Montréal ou l'architecture...

ce soir là, je m'achète un petit guide touristique de Montréal. C'est très bien fait, c'est un assemblage de petits plan (un par quartier touristique) qui se déplient et listent les endroits à voir ainsi que les bars, cafés restaurants et hôtels.
C'est drôle, après presque 4 ans de vie à Montréal, me voici à nouveau redevenu touriste, avec mon petit plan dans le métro.

-- Samedi 25 août

Encore une autre prise de vue, un autre angle pour la place des festivals afin de rendre le plus possible l'impression d'espace. Une fois l'esquisse composée, je me rend compte que pour bien faire, il me faudrait le double de papier.
Cette fois-ci, je décide de coller la feuille qui manque et de revenir le lendemain pour finir l'esquisse.
Cette esquisse a été très éprouvante physiquement. J'étais assis à même le sol, il faisait excessivement chaud, je n'avais rien à boire. j'ai donc dû faire des pauses régulières pour aller boire, manger, et marcher pour me désengourdir. Par contre dessiner assis par terre vaut toutes les séances de Yoga du monde !!!

En fin d'après midi, je décidé de travailler dans le confort et m'installe à nouveau chez Eggspectation, mais cette fois ci face au bâtiment de la maison du festival de jazz.
Cette esquisse n'apportait rien de plus au niveau découverte du lieu, si ce n'est que c'est l'inverse de celle de la veille : direction opposée.
Par contre, je recommence mon travail sur l'utilisation des feutres. Cette fois ci j'obtiens un rendu intéressant sans même avoir besoin de recourir à l'aquarelle.
j'aime aussi les audaces prises avec la perspective. Ce dessin dans la même veine que le précédent sur la place des festivals depuis le Starbuck m'oriente vers un style personnel. Je décide de continuer à travailler dans cette direction. ce dessin a le mérite d'être plus sage, plus propre que le précédent, mon style, ce que je cherche, continue de se préciser...

Ce soir là chez Indigo, je tombe sur un livre formidable sur l'architecture paysagère en milieu urbain



ce livre présente plusieurs projets d'aménagement urbain autour du monde exemplaires par leur créativité, leur faculté à améliorer la vie des habitants, soit par leur côté pratique, soit parce qu'il transforme la ville en milieu ludique, récréatif, apaisant ou relaxant...
ce livre a été une révélation pour moi car j'essayais de comprendre les différents espaces à travers la description qu'en faisait le livre, mais si pour certain, j'avais l'impression de pouvoir m'y promener, l'impression de pouvoir entrer dans le livre, pour d'autres, malgré la description et les photos, l'endroit restait pour moi complètement hermétique.
C'est là que j'ai compris que ma démarche était à mi chemin entre l'art et l'architecture. C'est là que j'ai vraiment formalisé ma volonté de rendre mes dessins géographiquement compréhensibles, quitte à devoir faire plusieurs esquisses du même endroit sous différents angles.
C'est là que j'ai compris que je ne serai jamais ce voyageur fugitif qui vole quelques photos ou esquisses et s'en va vite recommencer ailleurs. Je préfère passer deux jours à dessiner un spot génial sous toutes ses coutures jusqu'à ce que l'endroit me devienne complètement familier, plutôt que passer ces deux jours à esquisser une dizaine d'endroits et revenir avec dix esquisses imprécises, incompréhensibles du point de vue géographique.


-- dimanche 26 août

Alors que d'habitude, je me précipitais au centre ville pour dessiner dès que j'avais du temps, ce dimanche, je décide de bien me préparer avant d'y aller.
D'abord, je me congèle une bouteille de thé vert au citron fait maison. Puis je remets la main sur une vieille casquette laissée à l'abandon depuis 2 ans.
Je dresse une liste d'emplettes parmi lesquelles un sac-boîte, genre sac pour matériel photographique qui s'ouvre sur le dessus comme une boîte avec son couvercle. Puis un coussinet pour m'asseoir au sol et pouvoir rester longtemps dans cette position. J'ai décidé d'acheter une pochette de protection pour ordinateur et de m'en servir comme coussinet. elle sont vendues généralement avec une planche de polystyrène à l'intérieur et constituent un excellent coussin peut encombrant.

Puis, fort de ma prise de conscience de la veille, je décide aussi de préparer les vues que je vais esquisser ce jour là.
ça fait plusieurs fois que je m'aide de Google satellite pour essayer de comprendre le lieu que je vais dessiner, et surtout, essayer de comprendre comment je vais pourvoir le mettre en relation avec l'espace environnant.

cette fois-ci je décide de prendre les choses en main et affiche le quartier des spectacles dans Google. Comme lors des fois précédentes je constate qu'il manque beaucoup d'éléments. Cette photo satellite doit dater d'au moins deux ans en arrière; il manque la maison symphonique et la place des festivals n'est pas terminée.

La vue de Bing n'est pas plus à jour, mais je découvre avec une agréable surprise que Bing offre une vue de haut mais avec une légère vision latérale qui est dans l'esprit de ce que cherche à rendre.
En fait les deux vues, celle de google et de Bing se complètent bien. Par exemple Google aide à comprendre la structure qui régit la place des arts, les colonnes du bassin du Mac, et Bing donne une excellente vision latérale du Mac côté place des festivals.

mon objectif de la journée va donc être de rendre ce que j'ai compris.

Je commence donc par finir l'esquisse de la place des arts commencée la veille.
Arrivé à 15h00 après avoir trouvé mon sac boîte et mon coussinet, armé de ma casquette et de mon thé congelé, je termine la deuxième page en deux heures et demi. Le dessin est un peu maladroit et la qualité du scan horrible, mais l'intérêt est que pour la première fois depuis ce travail entrepris sur le quartier des spectacles, j'ai l'impression d'avoir rendu la dimension de la place des festivals.
restent les grille d'écoulement des eaux à placer pour suggérer encore plus la perspective, la profondeur et les différentes inclinaisons des pentes de la place. Impossible à dessiner assis par terre avec les fontaines en marches et le nombre de personnes qui sont présentes. Une chance va m'être offerte tout à l'heure.

C'est grâce à l'idée d'aller en repérage sur Google ou Bing avant de dessiner qui m'a donné l'idée de dessiner la place des arts vue de haut.
Je savais qu'on avait une belle vue de haut depuis le Hyatt pour y être déjà monté.
Je suis donc allé sur la terrasse du Hyatt pour dessiner la place des arts, avec cette fois une bonne description de l'environnement et de la structure rendu possible grâce à la hauteur.
Arrivé à 17 h 30, j'avais un timing serré de deux heures et demi pour dessiner cette place vue de haut.
A huit heures, l'esquisse suivante était faite. Elle reste de loin ma favorite.... De plus je pourrais retourner là haut pour placer avec justesses les grilles d'écoulement des eaux de la place des festivals, car elles sont bien visibles.


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